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samedi 29 octobre 2011

les centres d’appel de Gafsa appellent l’Etat à la rescousse

Le secteur des centres d’appel traverse une mauvaise passe, du fait de la conjoncture difficile qui prévaut en Tunisie depuis le 14 Janvier. Plusieurs de ces entreprises ont déposé le bilan ; d’autres souffrent d’importantes difficultés financières et procédurales, souligne une note en arabe de l’Alliance nationale pour la paix et la prospérité (ANPP), d’Iskander Rekik, dont Gnet a obtenu une copie.
Parmi les centres qui sont menacés d’effondrement, voire de faillite, ceux implantés dans la région de Gafsa, étant donné les spécificités géographiques, économiques et sécuritaires de la région. Spécialisés notamment dans les domaines de télécommunications, télémarketing, développement sites web, maintenance à distance, programmation de logiciels progiciels, archivage électronique, télévente, etc., ces structures sont dotées d’équipes administratives mixtes franco-tunisiennes.

N’eût été cette conjoncture difficile, les centres d’appel de la région auraient été en mesure de fournir 850 postes d’emploi. Ils ont même proposé aux autorités locales de recruter mille cadres parmi les diplômés du supérieur lors de la prochaine période, si on leur venait en aide en vue de surmonter les difficultés conjoncturelles en matière de financement, de commercialisation, et de procédures bancaires.

A l’heure qu’il est, leur situation est inquiétante. Sept d’entre eux emploient 31 cadres seulement, contre 346 auparavant.

Les raisons de la crise sont diverses. Ces centres ne se sont pas, en effet, remis des retombées de la crise économique mondiale de l’année 2008. A l'instar des entreprises exportatrices qui ont eu alors à affronter la baisse de la demande de certains clients, sinon leur incapacité d’honorer leurs engagements. Par ailleurs, le climat d’insécurité dans cette Tunisie postrévolutionnaire a fait fuir certains clients à haute valeur ajoutée, qui se sont orientés vers d’autres destinations plus stables et ayant des atouts compétitifs analogues aux nôtres.

La crise des centres d’appel de Gafsa a aussi des raisons spécifiques, souligne la note. Elles s’expliquent par les tarifs mirifiques qui leur sont appliqués en vertu d’une convention conjointe entre Phone control et Divona Télécom. C’est qu’ils ont été obligés par les banques d’avoir affaire à ces opérateurs, pour pouvoir bénéficier des financements. Une deuxième convention conclue par l’ancien ministre des Technologies de la Communication relatif à un produit conjoint Phone control/Tunisie Télécom leur a été également imposé, ce qui leur a valu une accumulation des dettes envers les banques et les institutions de financement. Tunisie Télécom continue, de surcroît, à leur appliquer des factures à des milliers de dinars, bien que leurs activités soient suspendues, étant donné la conjoncture actuelle et les nombreuses demandes présentées en vue de l’annulation des contrats, ajoute la note.

Pour sortir de l’ornière, les centres d’appel en difficulté sollicitent le gouvernement et les parties concernées à intervenir auprès des institutions bancaires, dont les banques d’investissements, les banques de développement et les banques commerciales, en vue d’un rééchelonnement de leurs dettes pour une période de deux ans au minimum, sans taux d’intérêts supplémentaires.

Ils souhaitent également avoir accès aux marchés locaux à l’instar de ceux des entreprises publiques, comme la poste, la SONEDE, les banques, les ministères, ce qui va leur assurer des sources de financement à même de les sauver économiquement, a fortiori que les marchés extérieurs sont en net recul.
Gnet

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